mercredi 24 novembre 2010

[Album] Ed-Äke - Decadence & Poetry

Après la sortie en 2007 de leur premier album explosif, Ed-Äke ont tourné en France et un peu ailleurs, et nous sont revenus à Paris avec de nouveaux morceaux dans la poche. Le deuxième album est sorti en mars 2010, et évidemment je fus une des premières à me ruer à la Fnac pour me le procurer. Entre temps je n'avais pas eu l'occasion de les revoir en concert, donc j'étais resté sur l'impression que je vous ai livrée dans mon précédent article. C'est en toute hâte que j'écoutai ce CD, mais bon dieu qu'il m'a fallu du temps avant de pouvoir en pondre une critique ! Difficile d'être objective au début, et, paradoxalement, c'est après l'avoir testé plusieurs fois en concert que j'arrive à être un peu plus objective.

Singing Like a Rifle ouvre cet album. Si le premier album se clôturait par un calme après la tempête, avec ce titre j'ai envie de croire à un calme avant la tempête.... Morceau calme ou l'instrumental n'est là que pour mettre en valeur le chant de Dym, qui a visiblement mûri et s'est encore amélioré. Je suis un peu déboussolée par l'enchaînement avec Shot Down in Pieces : dieu que c'est lisse ! Moi qui m'attendais à une suite un peu crade et grunge, à l'image de l'album précédent finalement, je comprends que c'est râpé pour cet album. C'est ici un son rock soigné, et qui fait mouche. Le traitement du son est donc bien meilleur : je redécouvre par exemple avec joie les lignes de basse de Julien. Globalement ce deuxième titre est bon, malgré le changement de cap apparent.
Le troisième titre est le single de cet album : Cakes & Cherries (Goodbye Yesterday), pour lequel un clip a été tourné. Alors que j'avais trouvé le clip du premier album un peu brouillon, celui-ci m'a scotché : tout dans l'humour, dans le ton de la chanson qui est à la fois joyeuse et mélancolique. Le morceau en lui-même est très très chouette, une future bombe en concert avec ses "Hey!" le poing levé et chanté en chœur ! Assez bon représentant de l’album, ce single signifie à lui-même les changements, tout au moins une partie, qui ont été opérés au sein des compositions : plus propres, mais aussi plus élaborées, aux influences plus variées.
Radio Jesus vient confirmer ces impressions. Titre qui démarre sur un chant posé et tranquille, tout s’enflamme d’un coup dans le refrain. Sans réussir à déterminer clairement les influences du morceau, ça sonne très « pro », et à défaut d’avoir envie de headbanguer à l’écoute de ce titre, on a très envie de se laisser porter par le flot, je suis à la fois bercée par la voix et secouée par l’instru, avec son côté mélancolique très accentué.
Sans transition, Electric Avenue est le titre bienvenu pour nous réveiller les esgourdes. Si d’un coup vous avez envie de swinguer et de balancer votre tête dans tous les sens à l’écoute de cette chanson, c’est normal :D Malgré le changement de registre par rapport à la chanson précédente, on reste dans une ambiance rock un peu oldies qui n’est pas déplaisante, au contraire. Les riffs sont énormes, c’est tout à fait jouissif et en concert ça dépote pas mal.
Et puis là, débarque LE « critic fail » de l’album, à mes yeux. LA BALLADE NIAISE. Mon dieu, j’en ai à peine cru mes oreilles en entendant ça. Cry Away my Love est tout ce que j’abhorre dans le monde de la musique : la ballade à la guitare folk avec des paroles bien dégoulinantes. On peut aime ou ne pas aimer ce genre, moi j’ai choisi mon camp, et j’étais ultra choqué d’entendre ça de la part de mes Ed-Äke. Mais soit. Je la zappe ^^; Quand ils la jouent en concert je ronchonne, mais que cela ne vous empêche pas de l’apprécier si vous l’appréciez, hein !
D’autant que juste après c’est un morceau que j’adore, un de mes préférés de l’album : Fix. Même recette que Radio Jesus : début posé, puis grosse explosion dans le refrain, mais avec une puissance dix fois supérieure. Le genre de chanson que je vais écouter à fond les ballons, voyez. Un refrain pas difficile à retenir mais foutrement efficace, une guitare qui déboîte et toujours cette voix qui, si on regrette qu’elle gueule moins que dans le premier album, n’en reste pas moins diablement puissante.
Heads or Tail, si le titre fait rire ça n’en reste pas moins un morceau très intéressant, toujours dans la même lignée des précédents, mais toujours efficace. Le « plus » ici ce sont les petits moments « solos », où l’on s’éloigne enfin de la voix en tant que point central des morceaux, et ou l’on redécouvre que les autres musiciens ont un putain de potentiel. Sold Five Dollars est, il me semble, un des titres les plus appréciés parmi les (nouveaux ?) fans du groupe. Pour ma part je le trouve plutôt inintéressant, dans la mesure où, à part le petit solo vers le milieu du morceau, la composition est trop répétitive à mon goût. Pourtant c’est énergique, ça envoie, dites comme vous voulez, mais en concert ça ne décollera pas. A côté de ça, The World Through my Eyes me donne une pêche incroyable ! Les couplets, où la voix est quasiment à capella sur le début sont dynamiques, la basse y est un peu plus présente que sur les autres morceaux je trouve et ça ajoute quelque chose. Le refrain est explosif et ça par contre en concert ça accroche à fond. You Don’t Know Me fait également partie de mes préférées : elle met de bonne humeur, un petit solo bien agréable au milieu, un air qui reste dans la tête et toujours cette ambiance de vieux rock qui ressort et qui fait du bien.
Deep in the Valley est le titre type des fins de concerts, en tout cas de ceux que j’ai faits récemment. Morceau sympathique et efficace, même s’il ne remporte pas mes suffrages car je n’accroche pas tant que ça au refrain. Pourtant ça bouge bien, mais il y’a un truc qui me dérange sans réussir à mettre le doigt dessus. Il n’y a que la partie solo de guitare qui m’enthousiaste réellement.
Enfin, l’album se clôt sur Happiness. Il fallait tout de même UN bijou dans cet album, et il s’est fait attendre :0 Un peu le deuxième pendant de Singing like a Rifle, si on doit l’associer à un autre morceau de l’album. Je trouve que c’est sur ce titre que l’instru a été le plus travaillée, tout est mélodieux, harmonieux, et surtout très beaux. Les paroles sont abstraites mais chacun peut y mettre ce qu’il veut après tout, moi ça me parle pas mal… C’est LA chanson que j’attendais finalement, celle qui réussit à me remuer les tripes comme j’avais pu les avoir en écoutant le premier album. Mélancolique et même plutôt déchirant, je veux que le prochain album soit sur ce ton. Qu’il mêle la précision technique des autres morceaux de cet album, et l’émotion de ce dernier.

C’est ainsi que je conclurai ma note sur cet album. Un peu en demi-teinte, pour plusieurs raisons : le manque de cohérence dans l’enchaînement des titres, par exemple. Là où « In Loving Memory… » avait réussi, à savoir, nous dérouler quasiment une histoire en une quinzaine de chansons, « Decadence & Poetry » nous aligne les titres sans chercher à nous raconter quoique ce soit. De même, je regrette que le côté brut et décoffrage & rock qui tâche ait été mis de côté au profit d’un rock propre et sans ratures, même si techniquement il n’y a rien à redire, ça manque d’un petit quelque chose, du piment, dont l’opus précédent ne manquait pas. Voilà, je ne peux que vous encourager à écouter par vous-même ce groupe, qui recèle un potentiel énorme. Je parie que le prochain album va m’étonner encore plus que celui-ci ne l’a fait. Reste plus qu’à espérer que ça soit dans le bon sens.

Les loustics seront, sauf changement de programme, en showcase le 26 novembre à la Fnac de Cergy, je vous encourage donc très très fort à y aller pour découvrir quelques un de ces titres en live, et rencontrer ces garçons qui sont fort sympathiques :)

vendredi 19 novembre 2010

[Album] Ed-Äke - In Loving Memory of a Dead Rock Band

Mon histoire commence un soir de 29 mars 2008. On m'offre deux places pour aller voir Aqme à l'Elysée Montmartre. J'invite une amie, on se prépare à passer un sacré bon moment. Ce que je ne sais pas, c'est que ce soir là, c'est pas une claque que je vais prendre, mais bien deux. La première c'est évidemment Aqme, un de mes groupes chouchous, qui donneront une prestation du tonnerre. La seconde, c'est les groupes de première partie ! En particulier un. Ed-Äke. Drôle de nom, drôle de bande. Qui va nous livrer pendant trente minutes un set énergique, et qui redonne au rock français toutes ses lettres de noblesse. À la fin du concert, je suis tellement convaincue que je cours acheter leur album le lendemain. Le coup de foudre, vous connaissez?

[Ed-Äke is : Dym (Vocals), JB & Fred (Guitar), Julien (Bass), Nico (Drum). Ils chantent en anglais, et ils le valent bien]


L'album débute sur une bombe appelée My Lady Loves. Littéralement explosif, le morceau cadre totalement avec mes souvenirs du concert : les paroles tantôt chantées tantôt hurlées me secouent toujours autant, c'est bon, je n'ai pas rêvé du choc que j'ai ressenti au concert. Un air simple et des riffs efficaces, une voix bien posée et maîtrisée : je suis déjà sous le charme. Je suis fan de la fin de la chanson, et du gueulement final :0
Scratch the Stone est le morceau "single", accompagné d'un clip. Le riff du début c'est typiquement ce que j'adore : un truc simple mais qui reste dans la tête et qui donne le sourire. La voix est cette-fois-ci posée et calme, tout au moins au début de la chanson. Le refrain est terrible : une pure bombe en concert, une machine à headbang. Le clip pour sa part est pas hyper cohérant, mais ça fait plaisir de pouvoir mettre des visages sur une voix et un son.
Avec le troisième morceau Social Breakdown on reste sur la même recette, mais qui fonctionne à fond (en tout cas sur moi ça marche plutôt bien) : riffs endiablés, batterie énervée et pas une minute de répit.
La quatrième piste, Miss Explanation, est je pense un de mes morceaux préférés dans cet album. La progression jusqu'ici est d'ailleurs intéressante, on passe d'un rock décomplexé à quelque chose d'un peu plus sombre, presque anxieux. Le chant se fait un peu plus affirmé, y'a un talent indéniable la dessous, à passer d'un registre clair à un registre plus sombre d'un coup... Il y'a du talent d'ailleurs dans chacun des membres : Nico n'hésite pas à utiliser sa double pédale, avec parcimonie certes, mais toujours efficacement, et les passages instrumentaux de ce morceaux démontrent toute la puissance potentielle de ce groupe.
Interlude part I & II laissent un peu souffler après la tornade de ces premiers morceaux. Sans grand intérêt, mais divertissant. J'aime bien la part II, un peu plus intéressant que sa première partie, et on a un petit coup de guitare acoustique qui fait pas de mal :)
Avec A Scary Tale, on plonge dans la deuxième partie de l'album, et c'est un morceau dans le même genre de Miss Explanation, donc gros coup de coeur pour moi : riff énervé + double pédale + ambiance heavy rock sur une voix de velours = *_* Avec un refrain facilement reprenable par un public... Dommage que, je le constaterai par la suite, ils ne la jouent pas en live )=
Bizarrement, après avoir surkiffé ma life (hum, pardonnez cet écart de langage =X) sur ce morceau, je redescend un peu de mon nuage avec les deux suivants, qui sont finalement pas si énormes que ça. Teenage Anguish, et Need no Flag ne resteront pas dans les mémoires, malgré de très bonnes compositions. Teenage Anguish aura au moins le mérite de nous faire profite un peu plus longtemps de la voix claire et douce de Dimitri, au moins sur le début de la chanson. Pour Need no Flag, elle est juste un peu passée inaperçue, mais sans être mauvaise c'est loin d'être le morceau culte de l'album.
Le diptyque I'm A Fake, lui, restera dans les mémoires. La première partie est juste magnifique, avec une progression entre violence et douceur, et le retour de la guitare sèche qui est du plus bel effet. Le refrain est énorme, un pur moment de bonheur. D'ailleurs, mon plus grand bonheur fut de la voir apparaître dans les setlists de leurs concerts récents :D La part II est un instrumental, et quel instrumental ! La voix aurait été superflue tant la puissance est à son apogée dans ce morceau. Mon regret : que la part II ne soit jamais jouée )= Après tout je n'envisage pas ce diptyque avec l'un ou l'autre des morceaux manquants, alors en live ça me fait tout bizarre à chaque fois de le voir tronqué )=
Le titre de clôture, Someone Else, est comme le calme après la tempête. Apaisant morceau à la guitare sèche, accompagné plus tard de quelques notes au violon et au piano, on aurait pas pu rêver mieux. Ici, on tape dans la ballade torturée et un peu haineuse, sans tomber dans le niais. Un pur bijou. Cette chanson démontre qu'ils ne sont pas seulement capables de faire du rock qui tâche : Ed-Äke ont tout un éventail d'influences et les exploitent peut-être pas encore au maximum mais c'est en tout cas en très bonne voie.

Un album cohérent et explosif, et un excellent début pour ce groupe de Parisiens qui ont un bel avenir devant eux.
Pour les écouter c'est sur Myspace ou Deezer, et pour les soutenir, c'est sur leur page Facebook.

mardi 16 novembre 2010

[Concert] - Green Day - Parc des Princes - 26 Juin 2010


Green Day - Parc des Princes, Paris
Le 26 Juin 2010
Première Partie : Billy Talent + Paramore










Samedi 26 Juin 2010, il fait 35°C, nous voilà à Paris... Concert de dernière minute, places achetées sur VP, problème de réception par la poste et places récupérées in extremis la veille du concert après maintes rebondissements! On a vraiment cru qu'on allait pas y aller mais ça y est nous y sommes. Le Parc des Princes devant nous, une atmosphère de plomb et une file d'attente interminable pour pénétrer dans l'antre du PSG.

Près d'une heure plus tard, même si on a failli mourir écrasé et que j'ai failli m'évanouir, nous sommes entrés.C'est dingue ce qu'on est près à subir...
Première Partie BILLY TALENT+PARAMORE, ça annonce la couleur! La Fan en moi exulte, je vois enfin voir deux de mes groupes préférés sur scène et ce n'est pas Paramore.
Le concert a débuté alors qu'on passait la sécurité j'ai loupé "Devil in A Midnight Mass", je suis épuisée par l'attente mais les premiers accords de "Try Honesty" résonnent et je cours, j'ai oublié tout le reste, Billy Talent est sur scène. Je trouve ma place sans difficultés, regrette déjà de ne pas être en fosse, mais je suis déchaînée. Au milieu d'une tribune remplie de "non-initiés",les quatres Canadiens aux influences punk rock nous livrent quelques extraits choisis de chacun de leur trois opus.
La scène est mal éclairée, le son pourri et on a même cru qu'ils avaient fait exploser la sono! Et malgré tout, les tubes s'enchaînent pendant un set de 45 min. Benjamin Kowalewicz, chanteur sautillant, chauffe le public au son des rifs efficaces de Ian D'sa sur "This Suffering" et "Fallen Leaves" qui finissent de convaincre le public récalcitrant.
"Red Flag" termine en apothéose ce mini-concert dans le concert. La seule chose que je pourrais déplorer c'est la programmation, il aurait été plus judicieux de commencer par Paramore afin de faire une montée crescendo vers Green Day.

http://www.youtube.com/watch?v=3WZFEwYv_J0

Petite pause pour pour changer les instruments et pause repas pour nous, il va nous falloir des forces pour tenir!!! C'est l'heure des constatations : Premièrement le Stade est loin d'être
rempli, fait qui nous surprend quand on sait qu'au même moment par si loin de là Indochine rempli le Stade de France, Green Day ne ferait-il plus recette? Ou est-ce simplement que le Rock n'est toujours pas une valeur musicale pour les Français? Deuxièmement, le public est jeune voire très jeune, pré-ados accompagnés de leurs parents, jeunes filles pubères au look simili-gothique... Mais comment connaissent-ils Green Day? ...
Pour les fans de la première heure que nous sommes, le constat est éloquent "American Idiot" et "21th Century Breakdown" ont bel et bien popularisés le trio punk-rock Californien.

Paramore entre sur scène et là déferlement des cris des petites midinettes venus voir le quintette américain révélé au public par "Decode" dans la B-O de Twilight... Ca vous laisse entrevoir la moyenne d'âge du public de Paramore! Cependant une bonne surprise, Hayley Williams assure sur scène,ses musiciens font le spectacle en nous livrant des saltos guitares à la main et malgré la pauvreté du son (puisque chaque première partie utilise sa propre sono qui est loin de suffir pour un stade) ça dépote! On notera quelques sifflets dans le public qui ne déstabliseront pas la pétillante chanteuse de Paramore qui semble bien décidée à savourer cette opportunité qui lui a été faite d'ouvrir un concert tel que celui de Green Day. Set list sans grande surprise, beaucoup de titres de leur dernier album "Brand New Eyes" dont "Careful", "Ignorance" ou "Looking Up". Ils ont misé sur les valeurs sûres de leur répertoire et ça fonctionne. 19h45,Paramore quitte la scène nous laissant dans l'attente.

http://www.youtube.com/watch?v=bcYsDVLhq_s&feature=related

Démontage, montage, ça fourmille sur scène, on commence à découvrir le décor. Des buildings très New-Yorkais en guise d'écrans, les instruments et rien d'autre, le tout est très épuré.
20h00, un lapin rose fait son entrée, tout le monde se demande qui se cache derrière ce déguisement mais on ne le saura jamais, une chose est sûre c'est que le lapin rose et ses cambrioles font monter la pression sur l'instant tant attendu de l'arrivée du groupe, on patiente, on rigole devant cet animal qui descend des bières mais on finit par se lasser des ses "jokes" à quand le spectacle!!
20h15,l'attente fut de courte durée, la bande à Billy Joe Armstrong entre en piste et c'est parti pour un set épique!!! Les écrans latéraux s'allument et apparaît sur scène ,égal à lui même slim rouge coupe et maquillage à la "Robert Smith", le leader charismatique de Green Day qui entonne les premières paroles de "21th Century Breakdown" et le ton est donné, pour un tel groupe pas besoin de chauffer le public, on est direct dans le bain.
S'enchaînent "Know Your Ennemy","East Jesus Nowhere" et "Holiday", le public est en transe, ça touche tout le monde les novices et les 'afficicionados", aucun doute ils sont en forme et toujours aussi pêchus!!
Les musiciens arpentent la scène, posent et leur public défile sur les deux écrans éxalté!! A tel point que ça tombe en fosse, de notre mirador, on voit le défilé des secouristes qui sont débordés, quoi de plus normal avec une chaleur de plomb et une ambiance électrique, ça bouge en fosse!! Les premières détonations retentissent, feux d'artifices et jets de flammes, pas besoin de décor miroitant tout est là, le show est visuel et musical... Comme à son habitude, Billy Joe fait monter un fan sur scène, le prend en photo, prend la pose avec lui, on est sur qu'il n'oubliera pas ce moment de sitôt!!! Et on aurait bien aimé être à sa place, plus de tribune c'est promis!!!!!!!!!
On égraine Dookie ("Welcome to Paradise"), Insomniac (" Geek Stink Breath") pour le plaisir des fans de la première heure, on communie sur "Boulevard Of Broken Dreams" ballade toujours aussi émouvante d' "American Idiot", quelques medleys de tubes planétaires tels que "Highway to Hell", "Sweet Child O'Mine" ou encore " I Can't Get No Satisfaction".

Moment magique partagé entre le groupe, le public et la chanceuse qui a réussi à passer le staff pour monter sur scène avec Billy Joe, l'autre star de la soirée Mélissa...
Green Day est incontestablement un groupe qui aime partager et vivre des pépites d'émotions avec son public, on l'a constaté quand le chanteur nous fait reprendre ses tubes ou nous entraîne dans des "Ola" sans fin suivies de "OH OH OH" à en perdre sa voix et son souffle. Mais là ce qui va se passer est imprévisible et hallucinant. "Longview", le leader de Green Day demande si quelqu'un connait les paroles de toutes leurs chansons, monte alors "on stage" une ado, "short-converses-tee-shirt Green Day", résonnent les premiers accords et là chose incroyable, cette jeune fille, malgré une voix hésitante et un public qui la siffle, va enflammer le Parc des Princes et provoqué l'admiration des membres du groupe au point qu'à la fin de la chanson, Billy Joe va lui offrir sa guitare devant un stade médusé.
On reste bouche bée devant tant de spontanéité sur scène, soit elle a pété les plombs soit elle a pas du tout réalisé, toujours est-il que Mélissa a réussi une performance mémorable en improvisant des duos avec les musiciens, arpentant la scène de long en large, haranguant le public, sautillant à tout va, on est admiratif!!

"Basket Case" nous remet les pieds sur terre, enfin pas les miens, c'est l'instant tant attendu, mon hymne, mes souvenirs Green Day, mes pauvres pieds vont mettre du temps à se remettre de mes exaltations en tribune!!! Billy Joe Armstrong continue son show en se grimant au gré des accessoires récupérés, une couronne de princesse étincelante accordée à des lunettes de soleil verte fluo et pour finir un drapeau tricolore en guise de serviette sur la tête, message politique déguisé?? Certainement quand on connait leurs engagements et les déboires déjà rencontrés en France (Mike Dirnt le bassiste insultant Jacques Chirac après les essais nucléaires de Muru Moroa), c'est du pur délire. Et comme c'est la Gay Pride aujourd'hui dans les rues de Paris et que nous n'y sommes pas, la Gay Pride vient à nous, Tré Cool en soutien-gorge à la batterie, le bassiste à des jolies petites oreilles de chats tandis que "Green Day" apparaît sur les écrans décliné aux couleurs du drapeau emblème des homosexuels, le show n'en finit plus.

http://www.youtube.com/watch?v=PvT8Oi4WBJY&feature=related


Premier rappel, "American Idiot" et "Jesus of Suburbia" on aurait pu conclure cette grande messe punk folk par des tels titres mais rien n'y fait, le public est conquis et le leader de Green Day n'a pas l'air de vouloir en terminer avec nous!!! Après une explosion de flammes et de feux d'artifices qui avaient déjà ponctués toute la soirée, et une pluie de confettis, le noir se fait sur scène... Le stade scande Green Day, au bout de quelques minutes c'est Billy Joe, seul avec sa guitare, qui réapparaît pour nous donner la plus belle des clôture, "When it's time" "When September ends" et "Good Riddance" en acoustique, j'en ai encore la chair de poule rien qu'en y pensant, magnifique, épuré et on se rend bien compte que ce moment de pur bonheur musical a été réciproque.

23h, le son résonne encore dans nos oreilles mais tout est bien fini. C'est la cohue dans le métro mais on regagne quand même la voiture tant bien que mal et là on allume la radio est c'est la nuit
Green Day sur Virgin Radio. Quoi de mieux pour nous rapatrier à Arras? on se délecte du concert magique qu'on vient de vivre...

mardi 9 novembre 2010

[Concert] Muse au Stade de France, 11 & 12 juin 2010

Grande fan de Muse devant l'éternel, je dois admettre que j'étais plus ou moins réticente lors de l'annonce de leur double Stade de France. Car en plus d'être une fan, je suis du genre râleuse. Alors c'était à base de "maaiiis c'est trop grand, et pis jvais rien voiiir" et patati et patata. Finalement, une amie m'a invitée pour la date du 12 (la première annoncée), et mon copain m'a offert une place pour le 11. Effectivement, quand on est invitée, c'est mal vu de refuser, n'est-ce pas...? :D

crédit photo : (c) Lady Stardust

Vendredi 11.
Je sors du boulot vers 15h, pour arriver dans la file d’attente porte A tranquillement une heure plus tard. Mes compagnons de concert du jour ont fait la queue toute la journée, et je n’ai pas de problème pour les rejoindre. L’ouverture se passe rapidement, on arrive dans la fosse normale sous un soleil de plomb malgré l’après-midi touchant à sa fin.
Là, je prends une grosse claque en voyant la scène (même si j’avais déjà vu des images), le cadre, le monde… Wouh...On se pose et une interminable attente commence. Je m’amuse à regarder toute autour de moi, le Stade est vraiment impressionnant.
Les gradins se remplissent lentement, la fosse un peu plus vite et on est rapidement compressés les uns contre les autres, même assis Oo
Vers 18h commencent les premières parties, que j’ai pas trouvées transcendantes… On alterne entre debout et assis entre le passage de chaque groupe, avant de se rasseoir une dernière fois avant le grand moment !

21h15, l’introduction du concert. Tout le monde se lève, et je ne vois plus rien : je suis en fosse normale, et je suis toute petite, alors forcément… Du coup mon récit sera forcément rapide, car j’ai pas vu grand-chose du concert. Le son par contre était assez bon, et ne voyant pas la scène ni les écrans, à cause de l’agencement de ces derniers, je n’ai pas remarqué le léger décalage entre son et image. Donc pour moi ce fut concert en aveugle.
Par contre, setlist efficace, quoique peu surprenante :0
Seul petit reproche : évidemment Neutron Star Collision… Je m’en serai bien passée, mais c’était inévitable. De même pour Feeling Good, j’aurais bien troquée celle-la contre n’importe quelle autre de Origin of Symmetry, si il fallait choisir =_=
Evidemment, jusqu’au dernier moment j’ai attendu un Citizen Erased… En me disant que ça serait pour le lendemain ^^'
Par contre j’ai littéralement pleuré de joie en entendant le début de Unintended. Le cadre était magnifique : le Stade de france la nuit, la pluie qui commence à tomber, les lumières des appareils photos/portables des spectateurs qui illuminent le Stade… Terriblement émouvant, même si on ne voyait pas la scène ; Véritablement LE moment que j’ai préféré du concert, avec peut-être MK Ultra qui me rend toujours aussi dingue. J’ai adoré entendre Take a Bow aussi, petite réminiscence de mon premier Bercy en 2006 :0
Bref un chouette concert, quelque peu gâché par certaines personnes pas très sympas autour de moi, mais heureusement ça ne fait pas tout. Et puis le deuxième round m’attendait…

Setlist :
Uprising
Supermassive Black Hole
New Born
MK Ultra
Neutron Star Collision (Love Is Forever)
Guiding Light
Interlude
Hysteria
Nishe
United States Of Eurasia
I Belong To You (+Mon Cœur S’ouvre à Ta Voix)
Feeling Good
MK Jam
Undisclosed Desires
Resistance
Starlight
Time Is Running Out
Unnatural Selection
-Encore 1-
Unintended
Exogenesis Symphony, Part 1 : Overture
Stockholm Syndrome
-Encore 2-
Take A Bow
Plug In Baby
Knights of Cydonia

crédit photo : (c) Lady Stardust

Samedi 12.
Cette fois, nul besoin de se stresser à aller faire la queue… Je suis placée en gradins ! Je débarque à 16h30 avec une amie et on se dirige tranquillement vers Saint-Denis pour prendre un café et se détendre avant le concert. On arrive à notre porte, la porte U, un peu après l’ouverture en se disant que ça allait pas être trop blindé… Bon on a pas été très judicieuses parce que finalement y’avait du monde quand même ^^; La fouille se passe bien, je rentre même dans le stade avec mon appareil photo bridge o_o J’en reviens pas de ma chance. Je suis heureuse de pouvoir immortaliser ce moment, d’autant plus que la veille je n’ai pas pu voir grand-chose. Alors je suis décidée à ne pas en perdre une miette !
Ma joie augmente encore quand on trouve nos places. Une vue incroyable!! Bon, on ne voit pas très bien le groupe, mais les ayant eu à 5m de moi au Casino de Paris, je fais pas trop ma difficile, ici l'intérêt réside surtout dans la scène, etc. Je suis encore plus éblouie que la veille…
Par contre, l’attente est toujours aussi longue, même si les premières parties sont largement meilleures que celles du 11. Devotchka me botte pas des masses, mais White Lies, et Kasabian : Wow ! Moi qui ne les connaissait pas mais en avait entendu que du bien, ne suis pas déçue.

Et finalement, toujours à 21h15, début du concert… J’empoigne ma caméra, histoire de ne pas perdre une miette de l’ouverture, qui se révèle géniale !
Des sirènes retentissent dans le stade, et des figurants débarquent sur scène, armés de banderoles, panneaux et visage masqués. Sur leurs affichettes, des slogans tirés de chansons de Muse. Des fumigènes, la foule galvanisée et plus qu’impatiente de découvrir le groupe...
L’entrée en fanfare des manifestants les aura presque éclipsé tiens. Les trois musiciens arrivent sur scène discrètement. Ah bon, c’est tout? Bon… Soit.
Les premières notes d’Uprising résonnent, et c’est parti pour deux heures de folie.

Première surprise, plus de MK Ultra… Je suis un peu déçue, mais je me console en me disant que Map Of the Problematique me suffit puisque je suis en tribunes, ça m’aurait un peu frustrée de pas pouvoir me lâcher sur MK Ultra x)
Deuxième surprise, de taille : Butterflies & Hurricanes ! J’en lâche un petit cri de surprise mêlé à de la joie, je m’y attendais tellement pas. Je suis très émue car je rêvais de l’avoir, et même si ça ne compense pas le Citizen Erased dont je rêvais aussi, ça me comble tout de même. Probablement un des meilleurs moment de cette date. Surtout qu’elle remplace Neutron Star Collision, et ça, ça n’a pas de prix, gniark XD
Le reste n’est guère surprenant, j’ai adoré pouvoir profiter à fond de I Belong to you qui me fait toujours un gros quelque chose :$ J’ai filmé le moment ou Matt chante en français, c’est vraiment trop bon, surtout quand je revois la vidéo avec Dom qui agite ses baguettes façon chef d’orchestre. PRICELESS *O*
La dernière surprise mais pas à mon goût cette fois, c’est Soldier’s Poem qui remplace Unintended O_O Mais quelle idée, franchement… Mon amie est encore plus déçue que moi… Cependant ça reste un très beau moment, je peux admirer le stade illuminé encore mieux que la veille, et des tribunes c’est encore plus merveilleux. J’en prends plein les yeux, j’adore.

Setlist :
Uprising
Supermassive Black Hole
New Born
Map of the Problematique
Butterflies & Hurricanes
Guiding Light
Interlude
Hysteria
Nishe
United States Of Eurasia
I Belong To You (+Mon Cœur S’ouvre à Ta Voix)
Feeling Good
MK Jam
Undisclosed Desires
Resistance
Starlight
Time Is Running Out
Unnatural Selection
-Encore-
Soldier’s Poem
Exogenesis Symphony, Part 1: Overture
Stockholm Syndrome
-Encore 2-
Take A Bow
Plug In Baby
Knights of Cydonia

Et comme la veille, chouette concert voire encore mieux, même si c’était dans des circonstances différentes. J’ai tout simplement adoré ces deux soirs, et même si on pourrait tout à fait trouver des tonnes à redire (sur le groupe, leur prestation, leur attitude…), je crois que je suis définitivement retombée sous leur charme après une légère période de froid.

crédit photo : (c) Lady Stardust

vendredi 22 octobre 2010

[Album] Die On Monday - Black Cat

Black Cat est le premier album des Parisiens de Die on Monday. Sa line-up un peu étonne : un ex-Vegastar à la basse (Vincent), un ex-Aqme à la guitare (Ben), un ex-Enhancer au chant (Toni), et un rescapé de Comity à la batterie (Guillaume). Entre tous ces styles parfois bien différents, on peut se demander ce que ça peut bien donner, au final. Etant une grande fan des Enhancer, j'ai été la première surprise, en écoutant Die on Monday, de savoir que leur dénominateur commun était le chant. C'est pas la première surprise qui vous attends, les amis. Ci-dessous, une démonstration en 10 points de "Pourquoi Die On Monday vont vous trouer le derrière" (pour rester correcte.)



Album acheté après un concert, je décide de l'écouter à froid, en ayant un peu oublié leur prestation sur scène. C'est pas plus mal, ça permet de les redécouvrir par la suite...

L'album s'ouvre sur le titre éponyme de l'album, Black Cat. Quelques notes de piano, quelques coups sur la batterie en guise d'introduction, puis Toni qui donne de sa voix. Je pense que c'est le titre à la composition la plus simpliste de l'album, mais ça n'enlève rien à sa qualité : la mélodie reste dans la tête, les riffs simples mais très sympas, et la basse donne une profondeur au morceau. Le break donne une grosse envie de headbanguer comme pas possible, c'est typiquement quelque chose que j'adore.
Les deux titres suivants sont probablement mes préférés. Avec Femme Fatale (eh oui, titre en français alors que tout le reste est chanté en anglais, allez comprendre ^^") on entre dans le vif du sujet : le rythme se fait un peu plus énervé, la guitare plus présente, et surtout, Toni nous envoûte littéralement. C'est là qu'on se rend vraiment compte de ses performances vocales (et aussi que quitter Enhancer n'a pas été qu'un mal, en soi...) : tantôt basse et profonde, tantôt haute et chantante, sa voix me transporte. Les paroles sont légères malgré l'instru sombre, le décalage est finalement bien joué. Call of Lust est le deuxième pendant du diptyque qui me fait swinger (lol) : le rythme est un peu similaire, mais la chanson en elle-même est plus poussée, la progression est intéressante. La voix me fait toujours frémir, à passer du grave, hypnotisant, aux envolées chantantes... *_*
Avec What you Want, on arrive dans un autre registre : moins entraînant, ce titre donne la part belle au duo basse-guitare, et le refrain probablement est une valeur sûre en concert (facile à retenir et à reprendre en choeur \o\ ).
A Man Like The Others est un interlude calme, qui repose après les premiers morceaux, mais surtout, qui montre l'étendue de la puissance vocale de Toni. Sans remettre en question le talent du reste du groupe -au contraire !- je trouve que cette chanson met sa voix particulièrement en valeur, surtout pendant le refrain. Rauque et limpide à la fois, le chant m'emporte vraiment à milles kilomètres de la réalité. C'est le titre pivot de l'album, qui démontre tout le potentiel de ce groupe. This Voice est dans la même lignée, une véritable tuerie selon moi.
Le titre Never Getting Old est le single extrait de l'album. Un clip a donc été tourné . Le single est à l'image de l'album, je le trouve très bien choisi même si ce n'est pas le meilleur titre, c'est celui qui représente le plus sans en dire trop ^^ La chanson est assez rythmée, et est je pense typiquement faite pour être jouée en concert.
I don't Belong est un des titres que j'aime le moins, je sais pas trop pourquoi. Peut-être qu'après les claques consécutives que je m'étais prise avec la première moitié de l'album, il fallait bien redescendre un peu en niveau ? Ceci dit c'est loin d'être mauvais, juste moins étonnant.
L'avant-dernière piste, Do Sins, est par contre une de mes préférées :D Le côté swing revient en force, la chanson est super entraînante et on peut pas s'empêcher de donner du headbang et de sauter partout (en tout cas c'est l'étrange réaction qui s'empare de moi quand je l'écoute lol). Je peux en plus affirmer qu'en live, c'est véritablement un grand moment ^^
L'album se clôt sur These Hands, une piste assez particulière, à écouter avec le casque sur les oreilles et à un volume de préférence élevé. Le début de la chanson est très doux, avec une guitare acoustique et la voix qui se pose merveilleusement... Toute la première moitié de la chanson est une douce balade qui nous fait nous évader... Avant une montée en puissance sur la deuxième moitié, qui montre encore une fois de quoi est capable Toni, et l'harmonie qui règne entre la voix et l'instru.

Voila, j'espère avoir été assez convaincante, si ça ne suffit pas il ne vous reste plus qu'à aller constater vous-même, en live, que ces quatre mecs sont réellement le meilleur groupe de rock français à ce jour. Pour cela, c'st sur Myspace, Deezer, et Facebook.

mercredi 13 octobre 2010

Album : Julian Perretta - Stitch Me Up

Julian Perretta – Stitch Me Up
Date de sortie : 27 septembre 2010

  • Stitch Me Up
  • Wonder Why
  • Ride My Star
  • Urgently Needed
  • King For A Day
  • 1986
  • Let Me Love You
  • Like I Do
  • Kings & Queens
  • If I Ever Feel Better (Phoenix cover)
  • Say You Don't Mind



En ouverture, nous avons Stitch Me Up que je traduis grâce à ma grande connaissance de la langue de Shakespeare par « Recoud-moi ». Ok, le nom semble un peu bizarroïde. La chanson débute calmement et décolle sur le refrain. Les paroles, bah on va pas lui demander de nous parler de l'endettement de la Grèce à ce jeune homme de 24 ans. Presque toutes ces chansons parlent d'amoûr (et ça lui va bien).

On enchaîne ensuite avec son tube, Wonder Why. Entêtant bien sur, pop et le genre de refrain qu'on se coltine dans la tête pendant une heure.

Ride My Star = chevauche mon étoile. Pour les paroles, je ne donnerais aucune explication, on a compris l'idée. Cette chanson est super. Rythmée (en même temps c'est un album pop ou pop-rock, tous les morceaux le sont) et du genre à vous donner la pêche le matin (testé et approuvé).

Suivent Urgently Needed avec son refrain bien sympa et King For A Day dont j'adore le « pré-refrain ». Et le refrain par la même occasion. Un de mes coups de cœur de l'album.
1986, oh c'est mignon, c'est son année de naissance. Mais la chanson par contre... Elle débute sur une sorte de synthé lourd et franchement qui donne pas envie d'écouter la suite de la chanson. Heureusement ça s'arrange par la suite, mais le synthé du début, je dis non.

La suivante (Let Me Love You) commence gentiment sur du piano. Une petite balade? Oui mais ça reste rythmé (la qualité principale de l'album), c'est pas encore la musique pour s'endormir.

Suit Like I Do ou la voix de Perretta est vraiment géniale sur le refrain. Bon par contre, les paroles je le répète, faut pas s'attendre à quelque chose de très compliqué mais c'est des bons points de l'album d'un certain côté. Il nous raconte ses histoires, c'est mignon, c'est léger et de temps en temps, ça fait pas de mal.
Une p'tite balade. Kings & Queens. Magnifique. Julian Perretta a vraiment une belle voix. Et le petit moment où les cordes et les percus s'en mêlent est génial. C'est une chanson touchante.

L'enchaînement avec If I Ever Feel Better est violent. Beaucoup on critiqué sa reprise de Phoenix mais, personnellement, n'étant pas fan de Phoenix, ça ne m'a pas choqué. C'est une bonne chanson à l'origine et je ne trouve pas qu'il l'a gâchée.
La fin de l'album sera toute douce et toute en émotion avec Say You Don't Mind et la voix juste divine de Julian sur le refrain. On est porté.

J'avais un peu peur d'écouter cet album, peur d'être déçue parce que j'écoute beaucoup de rock et que J. Perretta c'est quand même plus pop qu'autre chose. Mais, finalement, j'ai plutôt eu une bonne surprise que le showcase de la Fnac m'a confirmée.

Julian Perretta - 8 octobre 2010 - Fnac Forum des Halles


Petit showcase à la Fnac, le 8 octobre à 18h (officiellement), Julian Perretta (myspace) que je suis depuis un petit moment et qui a à son actif un album intitulé Stitch Me Up (à écouter ici) .

Comme 2 jours auparavant à la Fnac de Lyon, Julian commence avec Urgently Needed. Il est seulement accompagné d'un guitariste, en acoustique. Il a l'air d'être un peu fatigué le petit chevelu. Pour la chanson suivante, il demande à une fille du public qu'elle chanson veut-elle qu'il interprète. Ce sera donc If I Ever Feel Better de Phoenix.
A la fin de la chanson, je tente ma chance en criant « Ride my staaaaaaar », ma préférée, dans l'espoir qu'il la chante tout de suite. Il a pas dû entendre (ou alors il m'a foutu un gros vent) parce qu'il commence King For A Day.
A la fin de la chanson, petit moment de flottement, « he broke a string. I gotta speak with you now. In french. ». rien que pour le petit moment linguistique, ça valait le coup de péter la guitare. Il nous sort la panoplie des choses courantes « Sivouplé, Mercy, Bonjoor, Je vouz aime Fwance ». Rien d'extraordinaire mais assez drôle quand même.
Suivent 1986 qui rend mieux, je trouve, en acoustique, et surtout Ride My Star. Parfaite, comme sur l'album. Une des meilleures. Il enchaîne avec Like I Do puis son tube Wonder Why. Ca sent la fin. Et effectivement, c'était la dernière.
Le côté acoustique est sans doute pour beaucoup à mon avis sur ce petit concert. Et en plus il a joué presque tout son album (sauf 3 titres). J'y allais pour savoir si ça valait le coup de le voir en « vrai » concert. Et bien, j'ai acheté ma place pour l'Alhambra le 20 octobre.